PRIMAFRANCE

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jeudi 12 novembre 2015

4D - CONNEXION AVEC UNE PLATEFORME BIM



BIM 4D  - UNE PRISE DE CONSCIENCE DU MARCHE 


Août - La période propice pour relever le menton et s'interroger sur le sens à donner à nos actions en matière de 4D et de BIM. 
Le coup d'envoi officiel de la Maquette Numérique, la multiplication des salons dédiés au BIM, le lancement de nombreux et prestigieux projets qui seront réalisés en BIM, démontre que le marché est arrivé à maturité.
La 4D n'est plus perçue comme de la science-fiction mais au contraire comme une approche réelle de travail, intéressant des corps de métier très identifiés (entreprises générales, constructeurs,OPC)

UNE INTERROGATION LÉGITIME ?
Pour autant, un écueil de taille demeure: l'architecte, le constructeur, l'OPC et tout autre intervenant dans la construction utilise sa propre maquette numérique. 
Les raisons invoquées sont toujours les mêmes: faire une maquette c'est exprimer visuellement le métier de chacun dans sa composante singulière: l'architecte travaille sur ses volumes et son design (maquette n°1), le BET travaille la résistance des matériaux et les procédés constructifs (maquette n°2), l’Économiste de la construction travaille le détaille d'une maquette pour proposer une solution optimisée allant du plus précis au plus général (il assemble des éléments dans un volume donné) (maquette n°3), l'OPC fait une maquette 4D, il gère les étapes de la construction et l'évolution du chantier (maquette n°4)...
Chacun à ses raisons et pourtant tous ont tord. Faire du BIM c'est inverser la donne: Utiliser une seule maquette l'enrichir et la faire évoluer. Ce vœux pieu restera-t-il lettre morte ?

DES SOLUTIONS COMBINÉES
Constater sans reprocher nous amène à poser les bonnes questions: Si chaque
professionnel a besoin d'une maquette découpée selon son métier. Un modèle unique de maquette est tout simplement impossible.
Pour autant, nous ne sommes pas dans le monde réel, mais dans le monde virtuel. Il faut donc raisonner avec les outils du monde virtuel. Es-t-il possible de travailler sur un modèle dont la vision sera distincte en fonction des métiers ?
La réponse est OUI.


La solution consiste à articuler la 4D avec la Méthode 2-Ways pour en venir à bout.

LA MÉTHODE 2-WAYS 
Cette approche de travail consiste à partir d'un modèle 3D architectural utilisé comme matrice et de permettre à chaque métier de venir déposer sa "valeur ajoutée" numérique par superposition de calques 3D. La maquette s'enrichit.
Il existe donc une approche TOP-DOWN liée à la récupération de la maquette originelle. Et une approche BOTTOM-UP consistant à descendre au degré le plus fin de l'objet 3D pour effectuer des transformations, modification et/ou substitutions liée à l'élément ou un assemblage d'objets 3D.(demandez notre livre blanc) - approche 2 Ways  
La gestion de la conception de la maquette ainsi que ses périmètres d'évolution est donc assurée par la méthode 2-Ways.

LA MÉTHODE 4D 
Créer une liaison sur un 3D par rapport au phasage de construction, implique que le modèle soit adéquate avec les séquences d'assemblage. Lorsque ce n'est pas le cas il faut soit grouper les éléments 3D ensembles soit les redécouper.
La création d'un arbre des ressources , véritable connecteur entre les tâches du planning et les objets 3D offre les moyens d'effectuer les regroupements. Quand à la redécoupe, on a suffisamment expliqué comment SYNCHRO PRO, logiciel de planification 4D permet de le faire. Il est donc possible de réaliser une 4D à partir d'une maquette 3D sans nécessairement refaire la maquette elle-même.

LE PARADOXE 
La réalité quotidienne implique que la conception 3D qui suit  un cycle de réalisation rentre en intersection avec le phasage, qui lui même est soumis à un cycle identique.
Pour autant, les logiques sont contraires. La 4D suppose de partir d'un  ensemble et de redécouper dans le détail (TOP-DOWN). La réalisation d'une maquette pose comme principe l'enrichissement d'un 3D matricielle. On recompose la maquette par assemblage (BOTTOM-UP).
Comment résoudre l'équation?




ARTICULATION DE 2-WAYS ET DE LA 4D  (MODULAR DESIGN PLANNING)
Dépasser le paradoxe c'est envisager de regarder le problème à la bonne échelle.
Dans la mesure où les logiques sont inverses, la seule solution est de partir de la maquette numérique la plus générique. Chaque objet 3D initial est une enveloppe graphique. 
Côté 4D, l'enveloppe sera liée à une tâche macro dans le planning (planning de niveau élevé). Lors de l'enrichissement de la maquette (Méthode 2-Ways), chaque objet 3D crée constituera le détail de l'enveloppe graphique.
Côté 4D le lien entre l'enveloppe et la tâche macro ne disparaissant pas, la seule question est de savoir si on voudra détailler les sous-tâches du planning pour faire apparaître visuellement le séquençage des objets détaillées dans l'enveloppe.
La réponse dépendra du niveau de détail du planning. (Level 1, 2...4).
Ainsi la 4D et la création de la maquette en BIM suivent une évolution harmonieuse autonome et connectée.

PROCESSUS DE TRAVAIL 
Au-delà du principe exposé ci-dessus, PRIMAFRANCE travaille depuis de nombreuses années avec Modular Design Planning. Cette méthode de travail offre les moyens de considérer l'articulation entre  4D et  2-Ways  effective et efficace.
Pour autant, une constante demeure, il est impératif de bâtir (à partir de Modular Design Planning) des processus de planification et de création 3D qui intègre la dimension 4D et 2-ways de façon à ce que Modular Design Planning puisse être déployée de façon opérationnelle.


UNE PLATEFORME BIM intégrant la 3/4/5D 
PRIMAFRANCE a créer la plateforme ARKHE6 pour répondre aux exigences de la Méthode 2-Ways.
Dans le cadre de cette réflexion des développements se font jour pour connecter ARKHE6 à SYNCHRO PRO de façon à permettre l'échange d'information entre la 4D et la 3/5D.


Si vous souhaitez en savoir plus contactez-nous + 33 1 56 83 87 30 ou par email synchro@primafrance.com 


La Rédaction